Le département du Commerce a toutefois pris du retard lorsqu’il a accordé aux sociétés américaines un sursis temporaire leur permettant de traiter avec la société chinoise jusqu’en août. Encore une fois, le délai de grâce a été prolongé de 90 jours. Le 18 novembre, l’administration Trump accorde à nouveau aux entreprises américaines cette nouvelle prolongation de licence.
Avec un délai supplémentaire de 90 jours, la société chinoise sera en mesure de continuer à publier d’importantes mises à jour logicielles et sécuritaires de sa gamme d’appareils commercialisés avant l’entrée en vigueur de l’interdiction jusqu’en mars 2020. Malheureusement, des appareils tels que Huawei Mate X et Mate La série 30 continueront à fonctionner sur une version open-source du système d’exploitation Android. C’est peut-être la plus grosse claque pour Huawei, car elle a maintenant recours à la livraison de nouveaux smartphones sans le populaire OS Android. La marque dispose désormais de sa propre alternative Android, mais elle n’a pas encore trouvé sa place dans les smartphones.
En réponse à la dernière publication du département du Commerce, un porte-parole de Huawei a déclaré dans un communiqué que le sursis de 90 jours n’aurait aucun impact substantiel sur les activités de Huawei, ajoutant que « la décision ne change en rien le fait que Huawei continue d’être traité injustement. «
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